devenir partenaire || ouvert à tous

Personne ne comprendra jamais rien. Lorsqu’ils ont su ce qu'il c’était passé, que cette petite fille de sept ans et sa mère avaient été assassinées, avaient été torturées par le père, par le mari, les gens ont simplement eu peur pour leurs enfants. Ils n’ont jamais pensé qu’à eux. Mais jamais ils ne se sont dits « les pauvres … » oh non ! Aucune pitié, juste de la peur, se dire chaque matin en se levant « va-t-il nous faire la même chose !? » d’un air inquiet.

Cette petite fille s’appelait Mary, elle avait de longs cheveux noirs, de grands yeux bleus, était très maigre, très blanche de peau. Tout comme sa mère. C’était un après-midi d’octobre, le douze octobre 1886 dans un petit village d'Alabama, elle était allée jouer dehors avec ses amis, mais vers seize heures et quart il s’était mit à pleuvoir à torrent, elle fut obligée de rentrer. Son père l’attendait, il était assis sur un fauteuil, l’air grave. Il souffla un « - enfin … » se leva, se dirigea vers elle, lui sourit, ce sourire était faux, elle le vit immédiatement, c’est seulement à ce moment là qu’elle commença à reculer, il avançait à petits pas lui aussi, ce sourire ne pouvant s’effacer de ce visage. Elle heurta le mur, prit une grande respiration. Il l’a pris par les cheveux la traîna jusqu’à sa chambre. Elle touchait à peine par terre, ses pieds frôlaient le sol. Des larmes coulaient sur ses joues mais elle ne se plaignait pas. Il la poussa violement dans la petite pièce et descendit au rez-de-chaussé. La porte d’entrée venait de claquer. C’était sa mère, elle n'eut qu’une envie : lui sauter dans les bras, mais elle ne bougea pas. Son père parlait fort, non il criait : « - Où étais-tu encore !? » Elle ne répondait pas, il redemanda, toujours pas de réponse. Mary ouvrit doucement la porte de façon à ce qu’il n’entende rien. Elle se posta en haut des escaliers. Ils étaient là. Tous les deux. Il la tenait par les cheveux, elle aussi, elle ne ripostait pas. Elle se laissait faire, elle devait se dire que ce moment de souffrance se finirait bien plus vite comme ça. Mais non. Non. Il aimait les faire souffrir. C’était en lui, ça ne le quitterait jamais, jamais. Il était en train de lui murmurer des choses à l’oreille, elle, fermait les yeux. D’un coup il l’a balança comme un vulgaire chiffon sur le fauteuil. Il se tourna doucement vers Mary, ce sourire en coin. La petite fille ne le lâchait pas les yeux. Elle le regardait d’un air vide, elle le fixait, ne détournait pas le regard. Lui le fit.

Deux coups au visage, il la frappa deux fois au visage, les larmes coulaient sur la joue de la jeune femme, sa petite fille la regardait l’air vide. Elle était impuissante, elle attendait son tour . Il se tourna et lui lança un plus beau sourire, puis revint sur sa mère et lui cogna le visage contre une lampe qu’il venait juste d’attraper. Elle ne disait toujours rien. On ne pouvait rien lire dans ses yeux, comme si elle était déjà morte. Il la prit d’un coup et alla lui taper la tête contre le mur. Il souffla en rigolant « - alors, toujours rien ? » elle ne répondit pas, elle releva les yeux vers lui, lui cracha au visage, le poussa d’un seul coup elle courut jusqu’aux escaliers elle cria à sa fille « - sauves-toi, cours ! » pour toute réponse sa fille cria. Il attrapa sa femme par les pieds. Elle tomba, ne devait sûrement plus sentir sa mâchoire. Pour ne pas perdre de temps il lui écrasa la cheville avec ses deux pieds, et s’amusa même à sauter dessus, accroché à la rambarde. Il dit à sa fille de l’attendre, qu’il n’en avait plus pour longtemps. Elle le regardait toujours avec tant de mépris qu’il détourna, encore une fois, son regard pour le reporter sur sa mère. Elle releva le visage doucement, elle était marquée par les coups, saignait d’un peu partout. Elle essaya une dernière fois de se dérober en rampant dans les escaliers, en essayant de se hisser jusqu’à sa fille. C’était cause perdue. Il lui écrasa une nouvelle fois la cheville, cette fois si elle hurla de douleur. Il monta dans les escaliers en lui écrasant, au passage, le dos, elle s’écroula sur le ventre. Il passa au dessus d’elle, la prit par le coup, lui murmura « - au revoir mon amour … » et lui brisa la nuque.

Mary ne bougeait pas. C’était à son tour, elle le savait. Pourquoi fuir alors qu’il la rattraperait forcément !? Il lui demanda de descendre, elle s’exécuta. Il la prit par la main, arrivés en bas des escaliers il la frappa de toutes ses forces, elle ne disait rien : tel mère, tel fille. Il s’en amusait justement. Les larmes coulaient pourtant sur ses joues ensanglantées, mais elle ne voulait rien dire, elle voulait juste qu’il en finisse avec elle. Elle ne comprenait pas pourquoi il le faisait. Elle l’avait toujours détesté, il ne l’avait jamais aimé, mais de là à la tuer, à la torturer ! Il ouvrit un tiroir à la hâte, en sortit des allumettes. Il alluma une des lampes, puis doucement il la pris, se baissa jusqu’aux pieds de sa fille, puis comme vous devez l’imaginer la robe s’enflamma. Il attendit deux trois minutes. Elle ne criait toujours pas, ne disait toujours rien, elle n’avait pas bougé, elle était toujours debout comme vide d’émotions, de sentiments. Il la porta en suite dans ses bras, l’emmena à la salle de bain, la baignoire était déjà pleine il avait tout préparé. Il glissa délicatement sa fille dedans, elle se laissa couler, il la remonta d’un coup d’un seul et dit « - ah non, c’est à moi de faire ça ma petite ! » il appuya un gros coup sur sa tête, elle se débattu, elle ne put y résister, son cerveau lui ordonnait de tenter de résister. C’était trop tard elle était morte. C’était trop tard, j’étais morte.

Oui vous avez compris : je m’appelle Mary, c’est moi qui est tenue la douleur, la torture en silence, sans même me plaindre. Oui, c’est moi. Aujourd’hui, 123 ans plutard, je suis toujours là. Oh oui. A veiller à ce que personne, oh non personne ne puisse oublier. Je ne veux pas que quelqu’un habite chez moi, c’est ma maison, j’y vis encore et je vivrais toujours, à jamais. On ne meurt que dans le cœur des gens, on finit toujours oublier. Mais pas moi. Comment m’oublier ? J’étais si mignonne, si gentille, si bien élevée, toujours polie, serviable. Je n’ai même pas eu le temps de grandir, de goûter à la vie ! J’ai eu le temps de goûter à la souffrance, à la torture, à la mort. Pourtant la mort ne m’a pas tué. Je suis toujours là. Mais j’ai bien changé, pas physiquement, je ne peux pas, mais mentalement. Je suis devenue cruelle. Je veux que chaque personne qui essayera d’oublier cette histoire meure, meure torturée comme je l’ai été. Mentalement ou physiquement. On dit toujours que les malédictions sont des histoires à dormir debout, moi je ne crois pas. C’est vrai, sinon comment ça se fait que depuis que j’ai prononcé cette phrase « Quiconque entrera dans cette maison n’en ressortira jamais … vivant. » une centaine de personnes étant entrées ici sont mortes !? A vrai dire elles ne meurent pas ici, non j’attends un peu. Je laisse courir la rumeur d’abord, je veux qu’elles sachent que si elles entrent, elles meurent que c’est comme ça. Puis doucement je commence à jouer avec elles, oui il faut bien que je m’amuse aussi, du coup je leur permets de voir des choses qui ne sont qu’imaginations, inventions, tout droit sorties de mes rêves. Deuxième partie du code : when october ends. Elles commencent à ne plus avoir confiance en personne, elles se renferment sur elles mêmes, n’osent pas en parler de peur d’être prises pour des folles ! Puis là vient mon moment préféré. Celui où je fais mon apparition. Je leur permets de me voir, et là elles sont tétanisées, c’est hilarant. Ensuite je m’en vais. En général elles se tuent elles mêmes, mais quand elles ne veulent pas, ma mère et moi nous faisons un plaisir de les aider à partir … elles ne resteront pas, tout le monde les oubliera. Elles seront portées pour disparues, pour ne pas inquiéter la population. C’est toujours là même chose. Si vous décidez de nous rejoindre tant mieux, on pourra s'amuser. Mais sachez une chose : je ne perds jamais.

« if this were a movie, you kiss me right now »
« no, i said i love you and then i kiss you »

Toutes les filles du monde rêve de rencontrer un jour le prince charmant. Le garçon auquel ont rêve toutes. À celui qui nous fera danser toute la nuit. Un homme charmant, drôle et qui sait comment traiter une femme. On rêve tous à l'homme idéal et à la façon dont on se l'imagine. À celui qui nous rendra heureuse. Il peut être n'importe où dans le monde, mais on est prête à l'attendre toute notre vie.

Même si on croit souvent que les garçons sont insensibles, c'est totalement faux. Contrairement à ce que l'on pense d'eux, nous les filles, ils ne pensent pas seulement à eux et au sexe. Ils ont tout simplement peur d'avouer leur sentiment tout autant que nous. Ils rêvent eux aussi de trouver la fille idéale. Tout comme nous, ils attendent et cherche patiemment. Même si l'attente peut être longue et qu'ils nous arrivent de déprimer, on n'abandonne jamais parce qu'on sait qu'un jour on ne sera plus seul. On a tant besoin de cette personne auprès de nous, de se sentir aimé en retour. Même si c'est la dernière chose qu'on doit faire, on va attendre toute notre vie parce qu'on ne sais pas quoi faire d'autres. Alors, ne venez pas nous dire qu'on perds notre temps parce que tout comme nous vous savez que c'est faux parce que vous êtes dans la même situation que nous où bien vous l'avez vécu.